Cesar Franck Edition

I have loved Cesar Franck's music for years. It has been frustrating over the years to acquire separate recordings of his works, which is why I am so happy that Brilliant Classics has created this "edition." Here we have the major works: the Symphony in D minor, Le Chasseur Maudit, the Violin Sonata, the String Quartet, the Piano Quintet, the works for organ, and the major religious works all in one box. Franck, like Bruckner, is considered a "late bloomer" composer. Born in 1822 in Belgium, he spent his first twenty years or so as a concert pianist under the watchful eye of a tyrannical father. In 1858, he was able to liberate himself from his father and focus on his preferred instrument, the organ. In 1873, he became a French citizen and moved to Paris where he lived until his death in 1890. It is impossible to go through every single performance in this 23-CD set, but I am very impressed with the performers. I am also happy that the cello transcription of the Violin Sonata was included. A lucky find indeed!Franck is an underappreciated composer. He taught at the Paris Conservatorie during the last few decades of his life, and caused controversy with the faculty and students. His Symphony in D minor received a dreadful performance and was controversial, as was the Piano Quintet. Saint-Saens is said to have stormed off at the end of the piece because the piano part was so hard to play. Indeed, Franck's only success came in April, 1890 when his String Quartet was premiered to critical acclaim. Like Bruckner, he had to wait a long time to be understood, and while I do not think he is understood even now, this edition of his works will hopefully be a good introduction to a new generation of listeners, and, for Franck fans, a welcome release.I recommend this set warmly. Thank you, Brilliant Classics.

C Franck was a composer who fought against colleagues which are distrusted about your Belgian origin. They were afraid for possible "germanic" influences. In spite of the fact his principal enemy was Camille Saint Saens, Franck built a reputation with his compositions. Certainly his orchestral and chamber works made him to achieve recognition and popularity, specially his String Quartet. I will be expectinng the next year 2022, when is going to take place the 200th birth anniversary, other labels going to launch new compilations.

It's about time a comprehensive collection of this great composer and performers works has been put together. So many of us know Franck's organ works, but rarely hear his orchestral works. It's especially nice to hear the works for harmonium, performed on a harmonium.

This is a present. Will anticipate listening to it.

Listening.

Tout d’abord, je voudrais rassurer les mesquins dans mon genre qui, voyant qu’il n’était nulle mention de durée au dos du coffret, ont redouté une arnaque : certains CD semblent leur donner raison, mais d’autres compensent, et en fin de compte on arrive à une moyenne de 62 minutes l'un, qui ne témoigne pas d’une grande générosité quantitative, mais s'avère presque décente. D’autre part, comme j’ai tout écouté au moins une fois, je puis assurer qu’il n’y a pas de “trou”.Tout indique cependant le coffret fait au rabais : nombreux enregistrements repris, quelques-uns ont presque quarante ans, et les artistes n’ont guère conquis de notoriété depuis, qu’ils soient néerlandais, belges, allemands, italiens, roumains, hongrois ou lituaniens. Xénophobe, moi? Je pense au contraire qu’il est des pays (à l’est, surtout) où la concurrence est si acharnée qu’il faut être excellent rien que pour y survivre. N’avez-vous pas noté, lors des festivals, que la plupart des pianistes français ont besoin d’un auxiliaire pour tourner les pages, alors que Slaves, Baltes, Daces et Magyars savent tous leur partition par cœur? Il n’en est pas moins de fait que les œuvres vocales de ce coffret sont de bout en bout incompréhensibles : j’ignore comment les pontifes de Brilliant Classics se débrouillent en allemand et en anglais, mais s’il y a une oreille française dans leurs rangs, honte à elle! Un chœur de Stuttgart fait des “Béatitudes” une ratatouille indigeste; “Rédemption” est moins pitoyable, l’orchestre et l’“archange” Gé Neutel sauvant le son; mais je vous défie de dire, après une heure d’écoute, en quelle langue c’est chanté. Identique incapacité, si nous ne connaissions certains des textes, ou ne captions çà et là une tournure banale, pour le CD de mélodies interprétées à Padoue par une Francesca Scaini, belle voix, certes, mais quel gâchis! Tant qu’à faire, je préférerais qu’elle nous les traduisît en vénitien. La messe à 3 voix, elle, est récupérée d’un Hungaroton de 1995, dont le “Panis angelicus” n’a pas fait date, et ne le méritait pas. On ne comprend, en somme (et encore, pas tout) que le “Stradella” wallon; mais là, je passe mon tour, ne supportant, en matière d’opéra, que deux douzaines de chefs-d’œuvre tout au plus, dont ce “Stradella” n’est assurément pas. Les œuvres orchestrales, quoique parfois agréables, sont très loin de sauver la mise. On se passerait, notamment, de la Symphonie de Benzi, grêle, molle, voire avachie : c’est de loin la pire interprétation que j’en aie ouïe : le chronomètre confirme que le tempo est pour le moins alangui : 40’38, alors que Munch en 41 en mettait 39, et la Philarmonique de Liège (qui n’est pas la Loi et les Prophètes, mais à laquelle on peut prêter, touchant Franck, une sorte de compétence territoriale) 37’29“ en 81. Autrement tonique et puissant! Mais la durée ne fait pas tout : les “Variations symphoniques”, pour être plus rapides, ne sont guère meilleures. Ce que je connais moins passe mieux ma rampe… si ce n’est, toutefois, “Psyché”, coupé sans vergogne juste avant l’entrée du chœur : c’est D’UNE MOITIÉ que l’œuvre est amputée de la sorte, et je vous assure que l’inachèvement (sur un CD de 36 minutes!) s’entend sans sonotone. Cette troncation désinvolte vaut bien une étoile de moins, celle qui sépare le passable du médiocre. Les deux CD d’orgue pourront éventuellement satisfaire les amateurs de cet instrument, auquel mes tympans sont réfractaires sans appel, ce qui me dispensera de tout avis. Très surpris de trouver l’harmonium nettement plus tolérable, et présentant au moins l’attrait du neuf; mais enfin c’est de la musiquette, tout au plus agréable comme bruit de fond. Bien ou mal joué? L’auteur a sans doute sa part de responsabilité. Aliquando dormitat Homerus. Je ne connaissais pas les trios de jeunesse; et ne perdais pas grand-chose, si j’en crois cet enregistrement roumain de 1981; en revanche, le quatuor et le quintette (lituaniens de 2007), quoiqu’un peu mous, brillent comme des étoiles dans un pareil contexte. Mais ça ne vaut pas Samson François et le quatuor Bernède. En somme, sur 23 CD (l’équivalent de 19), peut-être en réécouterai-je trois ou quatre. Les deux seuls qui m’aient donné un vrai plaisir sont, eux aussi, lituaniens : “Souvenir(s?) d’Aix-la-Chapelle”, op. 7, Ballade op.9, 4 Lieder de Schubert, op. 8, & Fantaisie sur 2 airs polonais, op. 15, par Julia Severus; et surtout “Prélude, fugue et variations” op. 18, Prélude, aria et final (de 1886-87), et “Prélude, choral et fugue” (de 1884), par Muza Rubackyté, qui vaut bien mon vieux Demus d’ailleurs rayé. L’autre CD pianistique est plus quelconque selon moi. Quant à la Sonate, qui fut mon premier vinyle, opéra une vraie conversion (un peu poussée au dos par Proust) il y a une cinquantaine d’années, et que je tiens toujours pour la plus belle SVP qui soit, ce coffret en comporte trois versions, deux de l’originale, très honorables (il paraît impossible d’enlaidir ce joyau), et une de la transcription pour violoncelle de Jules Delsart… jouée sur un tempo beaucoup plus lent. Je ne suis pas ennemi des adagios, il s’en faut, mais cette succession fait un effet bizarre. Quoi qu’il en soit, personne ne se procurera ce coffret pour écouter la sonate! Alors? À chacun d’eux, je jure qu’on ne m’y prendra plus : d’accord, on fait parfois des découvertes, mais on pourrait dès à présent les faire ailleurs, autrement, et de cet entassement de rossignols à jamais cois finit par monter une vapeur nauséeuse. N’empêche qu’un moi clivé continue d’attendre… Chausson, Magnard, Villa-Lobos, Florent Schmitt, Hamilton Harty, etc, etc. Et que le ratage n’est tout de même pas la marque de fabrique de Brilliant Classics. Mais depuis Rachmaninov ou Richard Strauss, quelle dégringolade!

Uno dei box più belli e sontuosi che questa etichetta abbia realizzato negli ultimi anni. Lodevole l'iniziativa di presentarci l'essenziale della produzione musicale di Franck. Si spazia dalla magnifica Sinfonia in Re minore agli stupendi pezzi per piano e organo. Anche le composizioni da camera sono ben rappresentate, specialmente con i meravigliosi trii e il quintetto. E che dire delle opere sacre e dello Stradella? Da ascoltare e riascoltare, anche per la notevole bravura degli interpreti. Un Adagio di Franck è sempre toccante e nel contempo solenne, come capita sovente in Bruckner, ma con quel tocco di raffinatezza inconfondibilmente francese. Qui di certo possiamo godere la musica di Cesar Franck in tutto il suo splendore. Eccezionale!!!

Eine grossartige Alternative zu bekannten Deutschen Spätromantikern bietet die schöne Musik dieses "Belgischen Wagner",in der sich katholische Spiritualität,berückende Melodik und die Grenze zur Moderne streifende Chromatik verbinden.Die Sammlung ist erstaunlich komplett und bietet zumindest die Hauptwerke Francks in seriösen und klanglich gut aufgearbeiteten Einspielungen.

Casi casi la obra completa en versiones que van de lo muy digno a lo magnífico. Música de salón, romanticismo acartonado, beaterías... y también absolutas obras maestras. Aquí está todo. "El organista" se ofrece en la magnífica versión de Joris Verdin al harmonium. Por cierto, en mi ejemplar el fragmento que abre la colección está desplazado al nº 33.. Si uno prefiere el órgano puede buscar las estupendas grabaciones de Neil Wright (Priory) y Hans-Eberhard Ross (Audite).Volviendo al cofre, si a uno le interesa acercarse a Cesar Franck sin limitarse a lo más frecuente, aquí tiene todo lo que necesita. El cofre viene sin letras. Dicen que están disponibles en su página de internet.

Content de disposer d'un répertoire étendu de ce grand compositeur un peu trop à l'écart jusqu'ici. C'est aussi l'un des maîtres de Vincent d'Indy et cela permet de comprendre un peu mieux les deux compositeurs.D'ailleurs en CD les variations symphoniques de César Franck sont souvent couplées avec la symphonie cévenole de Vincent d'Indy.Le répertoire français dispose de beaucoup de perles rares que l'on peut aborder mieux depuis quelques temps grâce à des interprètes et éditeurs étrangers. Pauvre France !