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Elgar Violin Concerto
P**I
She's got this...
Rich and warm tone; extras also work quite well. Recommended!
S**'
Wonderful performance that goes to the heart of Elgar's work
The violin is quite forward but the orchestra has plenty of beef and depth. Overall an agile, passionate and at times beautifully mellifluous performance. I found myself clapping at the tender, dignified melancholia of the andante. The technical wizardry of Ms Benedetti is not showy but dedicated to the task in hand. Orchestra and soloist in magical unity. Thoroughly recommended. The finest Elgar Violin Concerto on offer.
D**L
Cordes sensibles (4)
Créé par Fritz Kreisler, qui en attendait beaucoup, le Concerto pour violon d’Elgar a dans le répertoire concertant du violon une place un peu particulière : ce n’est pas une œuvre négligée, loin s’en faut, mais ce n’est pas non plus un œuvre populaire, malgré sa générosité mélodique indéniable. Pour ma part, j’aime beaucoup cette imposante maison edwardienne, avec ses vastes proportions et ses pièces obscures pleines de secrets bien gardés.Cette nouvelle version due à Nicola Benedetti et à Vladimir Jurowski dirigeant le London Philharmonic Orchestra, en est à mon sens une des meilleures défenses et illustrations récentes qu’on puisse trouver.Le point fort de cet enregistrement, c’est de combiner deux vertus : la première est une direction décidée et souple à la fois, qui fait perdre en lourdeur et en opacité à la partie orchestrale ; plus rien du pudding indigeste des mauvais jours elgariens. Depuis Georg Solti (version avec Khyung Wha Chung, à rééditer et mieux mettre en valeur, Decca), et Vernon Handley (avec Nigel Kennedy, Emi), on n’a pas souvent entendu aussi bien me semble-t-il. L’autre vertu est un jeu de violon qui s’il n’est pas indûment neutre (l’entrée dans le premier mouvement, après l’introduction orchestrale, un beau moment de rêve intérieur) et s’il donne toute sa part à l’expressivité, confère aussi aux passages rapides une énergie conquérante qui rapproche l’œuvre (1910) du Concerto de Jean Sibelius (1905). On peut concevoir l’œuvre autrement (ainsi Rachel Barton Pine et Andrew Litton chez Avie). Mais Nicola Benedetti a rarement si jamais aussi bien joué au disque, le mouvement central coule de source, et la grande cadence accompagnée du Finale, le passage préféré des amoureux de l’œuvre, est plastiquement superbe, sur fond de murmures des cordes du plus bel effet.Trois petites pièces en complément, dont l’inévitable Salut d’amour.On n’oublie pas quelques grandes réussites dans cette oeuvre (par exemple, Albert Sammons, il y a longtemps -Naxos, et l’inattendu Thomas Zehetmair avec Mark Elder). On regrette que Marie Hall, l’inspiratrice de The Lark ascending, n’ait gravé qu’une version acoustique abrégée de l’œuvre, quelque chose me dit que, en entier et dans de bonnes conditions, cela aurait valu le coup. Enfin, d’autres violonistes de notre temps pourraient encore nous surprendre dans ce répertoire. Mais ce disque mérite pleinement le succès.
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4 days ago
2 months ago