Arrigo Boito: Mefistofele
R**U
Terrific but Controversial
Terrific but Controversial in several ways. The performance is first-rate with all soloists doing beautiful jobs with their roles and the chorus and orchestra succeeding in bringing this magnificent score to life. The glorious Prolog in Heaven is extremely well done by the chorus. Controversial because of the significant amount of "real and simulated nudity" among the chorus, especially in the Walpurgis Night scene ( which was warmly applauded by the audience ). This may not be to everyone's taste and the buyer should be aware of it before buying the product. I was not offended by it and found that it fit the circumstances of the scene. The package contains a warning about "real and simulated nudity" in the performance, by the way, so the buyer should not be taken unaware of it.b.
J**X
Awesome singing....... but.......
I have seen and heard some wonderful productions of this opera in my long lifetime, and so I was excited to receive a new issue with two singers whom I love, Rene Pape' and Joseph Calleja, The singing was exquisite! Rene is a fantastic actor, as well. But, I am too much of a traditionalist, and so (unlike a previous reviewer) I found it very difficult to deal with the rest of this production. This is one that I would be content with listening to on my stereo. I'll stick with Samuel Ramey's outstanding rendition on DVD, which I originally saw at Lyric Opera of Chicago. Again....I LOVED the singing!
J**.
Prologue and epilogue fine. The Easter festival is historically non sensical
Prologue and epilogue fine. The Easter festival is historically non sensical. The mystery plays were trooped on Corpus Christi not Easter. Staging and chorus well and loudly executed. The bass excellent. The others barely average/
D**N
he was the best mefisto I have ever seen or heard since siepi
he was the best mefisto I have ever seen or heard since siepi, it was worth it just to watch and listen to his performance.
M**R
Five Stars
SUPERB BUT NOT AS STRONG AS THE SAM RAMEY VERSION FROM SAN FRANCISCO.MATT MINZER
W**N
Listen, don't watch
I bought this video at the Met gift shop after seeing Kristine Opolais in performance and desiring to see more of her work. I wish now I had read the reviews here on Amazon first.The singing is as good as you would expect with this top-notch cast, but the staging is a hot mess. I was confused about what was happening even when I knew darn well what was supposed to be happening.This production was filmed in 2016 but appears to be set in the 1980s. Certainly Mefistofoles isn't keeping up with the latest technology. What's a devil got to do? Act IV and the Epilogue are set in a geriatric ward. So much for ancient Greece.In short, the production gets in the way of the story and the music—never a good thing in opera. By the middle of Act I, I was closing my eyes and just listening. Taken that way, this is a perfectly fine recording. It would have been better and much less expensive if the cast had simply been taken into a studio to do this as an album.
C**N
Maravillosa!!
Después de haber adquirido la versión con Samuel Ramey decidí comprar ésta. A pesar de algunas críticas, para mí, ésta versión también es excelente y es muy interesante la puesta en escena. Las voces de Calleja, de Pape y de Opolais son simplemente maravillosas. No dudes en agregarla a tu colección.
I**S
Excellent remake fro San Francisco
This production uses the same sets as the 1989 production with Samuel Ramey.The cast is totally different but extremely good. Abdrazakov is only a stones throw behinf Ramey as Mefistofele.Ramon Vargos is somewhat better at portraying Faust, and has a slightly better voice.I also prefer Patricia Racette to Benackove as Margherita/Elena, she puts more passion into her singing, particularly noticeable in the prison scene, her passion here is nothing short of brilliant. It is hard to believe that she is the same person when singing the lyrical Elena.Worthy of note is the voluptuous rendering of Marta by Erin Johnson in the garden scene.The heavenly hosts are beautifully depicted in there angelic robes and masks, they make a few appearances,The discs, both of them,are contained in a fourfold case with full colour pictures and a booklet with full timings and synopsis.There are sound options and subtitles in the on screen menus, and compared with the 1989 production the picture quality is sharp and clear with better colour definition.On balance I prefer this updated version, but the Ramey will remain in my library.
S**H
Absolut beeindruckend
Bei diesem Mefistofele stimmt einfach alles: eine top-Sängerbesetzung, die mitreißend singt. Das Bühnenbild ist ebenfalls für die heutige Zeit höllisch gut gestaltet. Orchester, Dirigent, Chor, alles zum Niederknien.
B**D
BOITO / MEFISTOFELE / SCHWAB - MEIR WELLBER
Captée au Nationaltheater de Munich du 6 au 11 novembre 2015, cette production de Mefistofele marquait la création dans cette ville de l’unique opéra achevé de Boito, œuvre majeure et à tous égard singulière, chère aux chefs italiens qui, depuis Toscanini, la défendent, voire l’imposent avec un militantisme salutaire, mais encore trop peu représentée, notamment en France.Boito fut un homme étonnant, pur produit du nationalisme du Risorgimento italien, et des cénacles littéraires et politiques progressistes regroupés dans les années 1860-75 sous la bannière de la Scapigliatura » (qui peut approximativement se traduire par « mouvement des ébouriffés »). D’une vaste et solide culture, il est surtout connu pour, après une brouille mémorable, sa réconciliation avec Verdi, avec lequel il nourrit ultérieurement, en tant qu’écrivain et librettiste, une collaboration qui compte parmi les plus profondes et les plus fructueuses de l’histoire de l’opéra, de la seconde version de Simon Boccanegra à Falstaff.En tant que compositeur, sa production, quantitativement modeste, se borne à ce Mefistofele (1875, pour la version bolognaise, définitive) et à l’inachevé Nerone, qui occupa près de trente ans de sa vie. Avec Mefistofele, Boito tente une adaptation fort ambitieuse, et d’une exceptionnelle valeur littéraire, du Faust de Goethe, qu’à la différence de tous ses collègues qui s’y sont attaqués (Spohr, Berlioz, Schumann, Gounod, Mahler ou Busoni), il tente d’embrasser (tache évidemment impossible) d’un seul souffle, en une construction méthodiquement ordonnée en six tableaux (actes I à IV) encadrés d’un Prologue et d’un Epilogue. Ces tableaux, tous de durée assez proche, sont agencés dans une structure classique en V (ascension, juqu’au II.2 – chute) qui cadre parfaitement l’action, ramassée de façon plutôt concise (pas plus de 2h30). La musique, d’une ampleur symphonique très inhabituelle pour l’Italie de l’époque (même si l’on se réfère à Verdi) montre une extravagante richesse, tant dans la palette orchestrale déployée, que dans les genres et les styles convoqués : on trouve dès le Prologue, magnifique pièce souvent jouée en concert de façon autonome, une esquisse d’écriture par morceaux fermés – Prélude-chœur-scherzo instrumental- intermezzo- second scherzo (vocal)- Psalmodie- imbriqués ensemble .. Berg reprendra cette idée beaucoup plus tard !). Ceux-ci alternent le sublime et le trivial, l’italianissime et le germanisant (le Wagner de Tannhäuser se perçoit très bien dans le Prologue qui évoque nettement le Venusberg), le vertical (imposant usage de l’harmonie, ici aussi peu italien) et l’horizontal (passages contrapuntiques et fugués extrêmement élaborés – dans la deuxième moitié de la Nuit de Walpurgis II.2, ou dans les sublimes ensembles qui concluent le second Sabbat à l’acte IV, dont le célèbre « Forma ideal purissima »). En revanche, cette structure trop symétrique nuit à l’efficacité dramatique, l’intérêt chutant nettement après la mort de Marguerite (III.), quelles que soient les beautés musicales déployées ensuite, notamment au IV, d’une atmosphère spectaculairement éclaircie, toutes d’irisations méditerranéennes.Le metteur en scène relativement peu connu Roland Schwab, disciple de Götz Friedrich, Harry Kupfer et surtout, Ruth Berghaus, est donc un pur produit du « Regietheater » fort prisé Outre-Rhin, mais souvent peu facilement exportable. Il place l’action dans le tunnel d’une sorte de soufflerie aéronautique, vaste espace tubulaire (on songe bien sûr aux cercles de l’enfer) aménagé dès le prologue, en boîte de nuit plutôt trash-chic (ce Monsieur ne côtoie sans doute pas le vrai peuple), qui virera par la suite à une ambiance Fête de la Bière fort pesante, où un Mefistofele mi- ennuyé mi- bonhomme (il le restera durant tout l’opéra) fait office de DJ. On le voit, les clichés pullulent, les obscurités aussi (pourquoi ce mot « Reue » -repentir- peinturluré sur le T-shirt de Faust ?), sans grand-chose de bien neuf, ni de bien organisé. La pagaille règne sur une scène surchargée, les personnages muets, innombrables, volent la vedette aux chanteurs, sans utilité évidente, les mouvements de masse sont agencés de façon indigente et la direction d’acteurs, très défaillante, ne montre ni progression ni creusement dans la psychologie de personnages réduits, Faust surtout, absolument transparent, à l’état de marionnettes (cela fonctionnerait bien chez Busoni, moins chez Boito). Le seul tableau qui transcende vraiment ces poncifs dépassés depuis 30 ans, et ose une authentique démesure, reste la Nuit de Walpurgis, au moins à la fin (la réflexion sur l’état et la nature du Monde par Mefistofele brandissant un cœur de bœuf est grotesque), où le régisseur déploie toutes les machineries à étages disponibles sur le plateau de façon spectaculaire et justement … dantesque, avec un effet époustouflant. On reste plus réservé sur l’acte grec (le IV., grevé de deux regrettables coupures) transplanté dans un sinistre service de gériatrie, où Faust, qui a régressé dans la folie – ou Alzheimer- après la mort de Marguerite (c’est un non-sens lorsqu’on a lu Goethe), se voit cajolé par une infirmière-chef qui figure Hélène de Troie (ça conviendrait dans « The Rake’s Progress », pas ici) ! Notons également quelques effets de projections appuyés (Mefisto regardant avec satisfaction un avion fou s’approchant d’un gratte-ciel … suivez mon regard), et le finale du I. (« Fin da stanotte ») où Mefisto et Faust (en Batman et Robin !) survolent à moto un paysage urbain digne de Gotham-city.Heureusement le talentueux Omer Meir Wellber, protégé de Daniel Barenboim, structure, de l’orchestre, ce capharnaüm d’une poigne de fer, imposant un cadre musical rigoureux et tendu, fouillé et synthétique à la fois, constamment inquiétant, en évitant mauvais goût et technicolor. Hélas, il peine à doser la puissance de l’orchestre et des chœurs (exceptionnels ici, et atout majeur dans un ouvrage qui les sollicite constamment), couvrant souvent les chanteurs (surtout René Pape, un comble !) et se voit largement trahi par une prise de son étroite et pauvre en dynamique, vraiment handicapante.Du plateau de stars, émerge surtout l’émouvante Marguerite de Kristine Opolais, un rien sur-distribuée, comme souvent, mais qui compense par l’énergie, la présence scénique (malgré une coiffure affreuse, elle rayonne), l’élégance et une émotion un rien distante, un grave faible, une élocution assez floue, et quelques approximations rythmiques, notamment à la fin de la scène du jardin. Il est heureux qu’on ne lui ait pas confié aussi, comme cela se fait souvent , le rôle beaucoup plus spinto d’Hélène, bref mais redoutable (il y faut presque une Turandot), mais ici saboté par la mise en scène, tenu ici avec autorité par une excellente Karine Babajanyan.René Pape fait lui aussi de son mieux pour dominer une régie adverse, et un rôle dont il n’a pas la couleur ni la ligne. Sa prestation, respectable, mais sans vraie cruauté, ni démesure ni truculence, demeure très relative si on la rapporte aux souvenirs éblouis que l’on conserve de Samuel Ramey, qui régna naguère sans partage sur ce rôle en prodigieux maître de cérémonies, sans remonter aux basses mythiques de Nazzareno De Angelis, Neri, Siepi ou Ghiaurov. Calleja, léger, mais plutôt bien projeté, erre comme un spectre dans un rôle dont il n’épouse en rien les affres métaphysiques et existentielles, l’œil constamment rivé sur le chef, soucieux surtout d’éviter les décalages (il y en a néanmoins) et les accidents vocaux (le si bémol de « Dai Campi, dai prati » au I. lui cause des inquiétudes justifiées). La Marthe caricaturalement putassière et poitrinée de Heike Grötzinger détonne, à l’inverse du Wagner correct (en culotte de cuir bavaroise) d’Andrea Borghini.Image et réalisation très soignées, à la différence du son, on l’a dit, indigne d’un Blu-ray. Pas de bonus. On préférera de beaucoup le Blu-ray de la version Carsen - Arena / San Francisco 1989, totalement somptueuse, avec un Ramey décisif (Benackova et O;Neill n'y sont pas négligeables) chez Arthaus Mefistofele [Blu-ray ] , et, bien sûr, en audio, la fastueuse version De Fabritiis (Decca, avec Pavarotti, Ghiaurov, Freni et Caballé) Arrigo Boito: Méphistofélès (Mefistofele) . Mefistofele [Blu-rayArrigo Boito: Méphistofélès (Mefistofele)
M**R
Pour Ildar et Carsen
En 1989, sur cette même scène de San Francisco, Samuel Ramey s'emparait de ce qui allait être un de ses plus beaux rôles (parmi tant d'autres à cette époque) : le Mefisto de Boito. Avec la complicité de l'excellent metteur en scène Robert Carsen, il allait redonner du panache à un opéra qui ne peut être chanté que par de grandes basses au charisme évident, comme Boris Christoff ou Nicolai Ghiaurov avant lui.. Pour cette reprise, légèrement rafraichie, pourquoi ne pas renouveler l'expérience avec une autre basse dont la notoriété internationale ne cesse de s'imposer, et que le MET n'a pas hésité à programmer dans une étonnante production du Prince Igor? Le problème est justement que les décors, les costumes, la scénographie de ce Mefisto étant exactement les mêmes que ceux qui furent donnés 25 ans plus tôt, le jugement ne peut que se porter sur le personnage principal... et c'est bien sûr Samuel Ramey qui triomphe, car Ildar copie tous ses gestes, toute son ironie, mais avec une puissance physique plus marquée, moins "élégante" que l'Américain. Il y a quelques années, Furlanetto avait chanté le rôle au Teatro Massimo di Palermo (un DVD en témoigne) mais sans bien sûr la créativité du duo Ramey-Carsen. Car il faut absolument souligner que le spectacle est magnifique : rien que le prologue, avec son éclatant chœur aux allures de carnaval vénitien est un éblouissement de couleurs, de balcons dorés, de trompettes étincelantes et de chant choral superbement projeté. Ensuite, on trouvera tous les éléments du baroque et du réalisme chers à la période de Boito : le premier acte est vulgaire, le sabbat est diabolique à souhait (avec des hommes et des femmes nus en premier plan) , la prison de Marguerite est lugubre et l'acte d'Hélène est d'un luxe surannéMais si Ildar Abdrazakov séduit, ce n'est pas seulement pour son mimétisme, mais c'est aussi par la générosité de ses gestes, leur ampleur, et cette façon de faire partager son triomphe avec les membres du chœur qui le soutiennent : l'homme n'en devient que plus digne d'admiration et de confiance. Pour ce qui concerne le duo qui l'accompagne, je ne donnerai ici que mon humble avis : La voix de Ramon Vargas n'est plus du tout à son zénith, et s'il arrive encore à produire quelques phrases élégantes, il n'a pas la projection de Dennis O'Neill dans l'enregistrement de 1989, surtout au final, où l'aigu doit monter très haut pour dominer l'orchestre. Et puis je ne comprends pas l'enthousiasme des Américains pour Patricia Racette : voilà un soprano très ordinaire, et ce serait une injure que de la comparer à toutes celles qui l'ont précédée dans ce rôle. Elle est toutefois excellente dans le rôle d'Hélène -mais qui ne le serait pas?Luisotti est un très bon chef d'orchestre, et il l'a encore prouvé avec brio et délicatesse dans le magnifique "Don Giovanni" du récent Covent Garden.
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