Tant que le café est encore chaud
P**E
Très bien
Très bien
N**E
Original
Histoire peu commune, se lit facilement
J**T
excellent.
Rapide, bon état. parfait
P**L
Et si on essayait de comprendre à quoi tient le succès ?
Voilà un court roman qui a connu et connaît un succès à la fois mérité et surprenant, puisqu’il est imprégné d’une culture tout à fait spécifique (et que l’Occident ne connaît pas bien).En effet, il ne faut pas avoir voyagé au Japon pour savoir que lire un roman écrit (regarder un film réalisé) par un.e auteur.e japonais.e dépayse le lecteur (le spectateur) complètement.Et si vous avez visité le Japon (ce qui n’est pas mon cas) ou avez entendu des récits de touristes de retour du Japon (oui, de fait, moi aussi), vous aurez été surpris (to say the least) par les anecdotes évoquant des aspects tellement uniques qu’ils sont parfois difficiles à imaginer « pour un occidental ».Pour ne citer qu’un exemple qui illustre l’énorme respect au quotidien des autres, j’évoquerai les 5 rangées de voyageurs qui attendent sur un quai bondé l’arrivée d’une rame de métro dans une ville japonaise quelconque, et voilà que le convoi arrive précisément à l’heure affichée (avant qu’un autre ne suive dans un délai incroyablement court et précis) et la première rangée de voyageurs monte avec autodiscipline dans le train, personne n’ayant le moindre réflexe d’impatience, tout se déroule dans un ordre total.C’est précisément cet « esprit » témoignant d’une culture « extra-ordinaire » (pour un lecteur occidental) qui imprègne ce livre et qui fera que ce commentaire ne pourra que superficiellement exprimer le ressenti profond à la lecture du roman.Un roman qui doit donc se lire sans hâte, pour bien s’imprégner du non-dit de chaque page.Bien sûr vous pourrez lire l’histoire au premier degré (et donc l’offrir à tous les âges et à tous vos amis et connaissances – et ils vous en sauront gré), mais peut-être serez-vous, au détour d’un moment de calme, amené à vous demander quelle serait votre attente/espoir - du passé / du futur - si vous aussi, vous souhaitiez prendre place sur cette chaise si particulière dans ce petit café d’une ruelle de Tokio au sujet duquel circule une légende urbaine.Cette légende (mais qui pourrait y croire si vous ne l’avez pas vécue vous-même ?) raconte que dans un petit café de Tokio – [très peu de places, quelques habitués, une ambiance chaleureuse alors qu’aucun effort particulier n’y a été employé pour attirer le client ] – vous pouvez remonter à un moment du passé que vous voudriez revivre, si vous arrivez à occuper la place qu’occupe en permanence une dame tout habillée de blanc (lorsqu’elle va aux toilettes par exemple).Sachez cependant qu’il y a des règles immuables que je peux me permettre de citer ici sans prendre le risque de dévoiler quoi que ce soit :- Il n’est pas possible de déplacer de force la dame « tout en blanc » qui occupe la place enviée et lit en permanence un roman : vous seriez immédiatement projeté à terre par une force occulte.- On ne peut retrouver que quelqu’un qui est déjà venu dans ce café (qui s’appelle « Le Funiculi, Funicula »).- Il est de toute façon absolument impossible de changer quoi que ce soit du présent et cette règle ne souffre aucune exception.- Ce retour dans le passé ne dure que le temps que met à refroidir le café qu’on vous a servi (cf. le titre du roman en français). Et n’essayez pas de prolonger cette période (vous pourriez subir ce qui est arrivé à « la femme en blanc »).- Pas possible bien évidemment de vous déplacer (de quitter la chaise) quand vous vivez cette expérience, sous aucun prétexte.- On ne voyage qu’une seule fois - une seule - dans le temps.Pour faciliter une lecture (qui serait entrecoupée de pauses), il me reste à présenter (outre « La femme en blanc ») les personnages principaux de l’histoire :- Le patron du café s’appelle Nagare Tokita.- Son épouse (à la santé délicate – c’est de naissance) : Kei Tokita.- La serveuse (est une cousine du patron, qu’elle appelle à la japonaise « grand-frère ») : Kazu Tokita.- Les clients réguliers (+) ou moins (-) :° Monsieur Fusagi (+) : il est toujours assis à la même place, mais pourquoi lit-il en permanence des magazines qui invitent au voyage ?° Madame Kônate (+). Infirmière de profession. Cherche en permanence à savoir où se trouve Monsieur Fusagi.° Yaeko Hiraï (+/-). Gérante d’un bar tout à fait excentrique. Semble avoir perdu tout contact avec sa famille. Se serait-elle brouillée et si oui, à quel sujet ?° Kumi Hiraï (-). La sœur cadette de Yaeko.° Fumiko Kiyokawa (+/-). C’est avec cette jeune dame que le lecteur fera d’abord connaissance. Travaille pour une grosse entreprise informatique liée au domaine médical. C’est dans ce contexte qu’elle a rencontré son petit ami. Ils sont ensemble depuis trois ans. Mais pourquoi vient-elle au «Funiculi Funicula» ?° Le petit ami de la précédente : Gorö Katada (-). Un ingénieur en informatique, extrêmement doué. Un «geek» en fait, qui a un rêve fou : intégrer la société informatique de son oncle qui a créé une entreprise de jeux-vidéo.Je termine par une suggestion : si vous êtes enseignant.e, (ou si vous faites partie d’un club de lecture) pourquoi ne pas proposer à vos élèves (aux participants) un exercice (jeu) oral/écrit qui les inviterait à remonter six jours dans le passé et à changer dans une rencontre ce qui pourrait l’être, sans altérer aucunement le présent bien entendu !
J**8
Livre de voyage dans le temps et de moments présents
Livre qui nous invite à voyager dans le temps pour mieux apprécier le présent.On découvre pleins de personnages différents avec chacun un regret, une demande, ... et qui vont remonter le temps.C'est un voyage où les personnages sont transformés, se redécouvrent,...A lire quand on a envie d'une pause "café" sympa !
Trustpilot
1 month ago
1 week ago